vendredi 15 juillet 2011

macarons d'Anne

Pendant que je disparais des heures pour avancer ma « normande », Anne vient de se remettre à la peinture, et elle a décidé d’attaquer les desserts. Pour rappeler notre tour de France passé, elle a choisi des macarons comme on en mangeait à Paris ; Nancy et encore et toujours à Saint-Jean de Luz


A Paris, ce sont les macarons Ladurée, à la Madeleine.
Tout a commencé en 1862, lorsque Louis Ernest Ladurée crée une boulangerie à Paris au 16 rue Royale. A cette époque, la Madeleine est un quartier d’affaires en plein développement où les plus grands artisans du luxe français sont déjà installés.
En 1871, alors que le baron Haussmann donne un nouveau visage à Paris, un incendie permet la transformation de la boulangerie en pâtisserie.
La décoration de la pâtisserie est confiée à Jules Chéret - célèbre peintre affichiste de la fin du siècle.
Il s’inspire des techniques picturales utilisées pour les plafonds de la Chapelle Sixtine et de l’Opéra Garnier. En les intégrant à son œuvre, il donne profondeur et relief aux plafonds, qu’il orne d’anges joufflus et en particulier « l’ange Pâtissier » qui inspirera plus tard toute la charte graphique de la maison.
L’histoire du Macaron Ladurée commence avec Pierre Desfontaines, petit cousin de Louis Ernest Ladurée, qui au milieu du XX ème siècle, a eu la bonne idée d’accoler deux à deux les coques de macarons et de les garnir d’une savoureuse ganache. Depuis cette époque, la recette n’a pas changé.

En Septembre 1997, ouverture de Ladurée au 75 avenue des Champs Elysées. Francis Holder et David Holder - Président de Ladurée, imaginent sur la plus belle avenue du monde, un lieu authentique et raffiné.

Pourvu des attributs les plus luxueux du style Napoléon III, le marbre ancien côtoie les frises d’époques. L’enfilade des petits salons du premier étage orné d’un précieux mobilier fait de cet endroit une adresse unique à Paris, symbole de « l’art de vivre à la française ».


Nancy ensuite, où j’avais ma chambre d’IGIR à l’Ecole des Techniciens du Génie Rural, bien facile pour aller visiter les verriers descendants de Grüber, et déguster en passant les macarons des  « sœurs-macarons ».

Le macaron de Nancy est apparu en 1793, quand Catherine de Vaudémont, fille du Duc de Charles III, devenue Abbesse de Remiremont, fonda au cœur de Nancy le Monastère des Dames du Saint-Sacrement.

La stricte règle interdisant la consommation de viande, les sœurs confectionnèrent une grande variété de pâtisseries dont le fameux "Macaron de Nancy".

Ce dernier doit son origine à 2 religieuses bénédictines rebaptisées "sœurs macarons", qui est même le nom d'une rue de Nancy.

Le macaron de Nancy est un petit gâteau moelleux composé d'amandes, de sucre et de blancs d'œufs, qui fond dans la bouche tout en nous charmant avec son joli look craquelé !

Le côté "craquelé" fait le charme du macaron de Nancy. On l'obtient en humidifiant légèrement le macaron avant de le mettre au four


A Saint-Jean de Luz, c’est en 1660  lors du mariage de Louis XIV et l’infante d’Espagne que deviennent célèbres les macarons de M Adam.

Ces Pare Gabea (en basque « sans pareils » courtisaient les verres de vin blanc servis dans la pâtisserie-cabaret des Adam aux réfugiés russes, artistes, pêcheurs bretons et tant d’autres qui s’y pressaient en ce début de siècle.

Aujourd’hui Jean-Pierre Telleria-Adam développe l’entreprise reçue de son père, 6 rue de la République, 64500 St-Jean-de-Luz. Je vous donne le téléphone :  05 59 26 03 54. Ils expédient leurs macarons, vous n’avez même pas besoin de venir sur place !

Ce serait dommage !