dimanche 15 mai 2011

TARRACO ROMANA



Nous revenons de Salou, là où règne le bonheur …catalan. Nous avons nos habitudes à la Villa Romana où nous sommes un peu en terre romaine. On commence le dimanche, avec le repas de 13 heures. On finit le dimanche suivant mais on se contente du petit-déjeuner qui constitue un repas à tel point que les anglo-saxons ne se gênent pas pour se goinfrer de frites ; saucisses ; bacon et autres haricots. Le matin il y a même du champagne (espagnol) gratuit, mais il faut bien reconnaître que seules en goûtent quelques (très grosses) dames qui n’ont plus rien à prouver ni à perdre, et qui tolèrent le mousseux sucré !

Le gros avantage de Salou est d’offrir la villégiature ; et les repas, ce qui est beaucoup pour servir d’ossature au bonheur. Mais à vingt kilomètres autour, on peut se cultiver l’esprit, et cette fois au lieu de retourner à Reus, nous avons découvert Tarragone. Tàrraco des Romains.

Nous avons repris le chemin que prenait le propriétaire fastueux de la villa de Cencelles à Constanti tout proche. Depuis deux mille ans, la coupole immense n’a pas bougé ! Et le plus fort, est que les mosaïques habituelles ne revêtent pas le sol, mais la coupole !







Arrivée à Tarragone, il faut franchir l’enceinte romaine faite de blocs cyclopéens. Ici tout est à la gloire d’Auguste, et rappelle Rome, on côtoie même Romus et Romulus.





Nous reparlerons plus tard de la cathédrale et de son cloître. L’objectif est le musée archéologique, rempli des objets trouvés lors des fouilles : mosaïques ; statues ; objets de marine ; objets usuels de verre ou de cuivre…. Que des merveilles !


Il y a une mosaïque de Méduse, mais mieux il y a Euterpe, et même Mnemosyne (voir mes histoires de papillons !). Et une grande mosaïque de poissons avec homards et dauphin.












voici Thalia, la muse de la comédie avec son masque




Quelques Vénus ;  des nus ; des toges ; et des drapés !








la preuve est maintenant flagrante : les fesses de Bacus sont plus harmonieuses...
...que celle de Vénus !


mais rien n'est plus seyant qu'un drapé ajusté