lundi 14 février 2011

La verrière oubliée...

Il peut y avoir aujourd'hui des appartements vides. Des cheminées de marbre somptueuses. Des cimaises au bas des murs. Et un bow-window de vitraux ! Pour les cruciverbistes, on dit : "oriel".

Celui-ci, personne ne l'habite, c'est un pur morceau d'Art nouveau.

Il faut toujours lever la tête dans une ville, et on devine depuis la rue une verrière suspendue en l'air, protégée par une coupole en zinc, dominée par une vaste baie vitrée dominant les toits. Et assise sur ce jaune canari criard, imposée par l'Administration des Beaux-Arts, une verrière de 180° ! J'en soupire d'aise : ah ! cette administration (bienveillante), qui impose ce genre de couleurs à un propriétaire pourtant désireux de restaurer sa verrière ! Il n'a pas eu droit de peindre en blanc : trop neutre, il fallait oser !
Des vitraux, il faut les voir de l'intérieur, éclairés par la lumière du jour.




Symétrie des panneaux, vivacité des couleurs ; miroitement des verres striés




et là, on ne voit que les deux panneaux centraux !

croyez moi sur parole : je n'ai pas vu plus beau à Nancy !
(ce n'est pas à Nancy ; ni Bruxelles ; ni Charleroi ; ni sur la côte basque ; ni même à Paris...)