dimanche 15 janvier 2012

Grand Hôtel (suite)

Plus on cherche, plus on trouve : nous sommes à Toulouse, course urgente chez le pharmacien Saint-Etienne, je passe devant Habitat dont je vous ai déjà parlé, donc devant ce qui a été le Grand Hôtel, initiales G H entrelacées. Un éclat me surprend, je reviens en arrière : devant une entrée fermée aux visiteurs, un détail m’avait échappé la dernière fois : une nouvelle entrée, et un flamboiement de vitraux ! Mais c’est une entrée interdite aux promeneurs, je fais une photo à travers les vitres superposées : on ne voit que le reflet de la circulation derrière ! J’enrage !


C’est là qu’il faut patienter, car dans une grande ville, il y a toujours du monde. Donc une circulation permanente des personnes, qui ont beau s’abriter derrière des codes sophistiqués, cela n’empêche pas les intrus ! J’attends donc, et un jeune homme (accoutumé aux SMS) appuie avec dextérité sur les touches, et ouvre la porte blindée : « je suis chasseur de vitraux, puis-je entrer pour photographier ? ». Et je m’entends répondre « pas de problème ». C’est là qu’il faut avoir l’air d’un sénior sérieux, correctement habillé, du style du mec qui poursuit une thèse de doctorat tout en étant à la retraite vous voyez ? J’avoue que cela me tente d’ailleurs… Alors j’entre, plus de reflets. Mais pas de recul, on ne peut tout avoir n’est-ce pas ?


Voici le résultat tout chaud, cela date de ce midi.

et voici quelques détails :























vraiment très beau !

pour retrouver la fois précédente : http://babo-gazettedesarts.blogspot.com/2011/10/verriere-au-grand-hotel.html